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L'église, consacrée à l'Assomption de Notre-Dame, est en partie datée du XIIème siècle. 
Elle est construite au milieu du village sur les déblais de souterrains que la population creusa au Xème siècle pour se soustraire aux cruautés des normands et servaient de refuge à la population en cas de guerre.

Pendant la révolution de 1789, époque à laquelle ont dévasta les églises, certaines reliques, statues, toiles, disparurent de Rémérangles.

Le Monument historique a été entièrement rénové et dispose de nombreux atouts. La façade est de style roman et a été reprise au XVIème siècle. Le portail se compose d'une arcade romane à deux gros boudins, appuyés sur des colonnettes. Une horloge fournie par un horloger de Léglantiers fut posée en 1697. Après une délibération du conseil municipal de Rémérangles, il fut posé une croix sur le clocher, laquelle est surmontée d’un coq ou girouette le 16 février 1806.  A l'intérieur de l'édifice on trouve en particulier une chapelle fermée dédiée à St Gengon et un magnifique rétable, mais également un maître autel, une nef et un coeur remarquables. Le mobilier, notamment les statues, et les cloches sont d'autres curiosités situées à l'intérieur de l'édifice.

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Pèlerinage
Saint Gengon, Gengond ou Gengoult (du latin Gangulfus) faisait l'objet, au Moyen-âge, d'un pèlerinage en faveur des infirmes et des enfants ne marchant pas. Ayant découvert son infortune conjugale, il était aussi le patron des mals mariés.Comte en Bourgogne, Gengon est mort le 11 mai 760. Il est généralement représenté en costume de baron, armé de toutes pièces. Contemporain de Dagobert Ier et de Charlemagne, il passe pour avoir été le bras séculier qui soutint la prédication de l'Évangile dans la Frise. Il est honoré comme martyr pour avoir été tué à l'instigation de sa femme, dont il connaissait la mauvaise conduite. A Rémérangles, il était invoqué pour la guérison des infirmes, durant une neuvaine qui commençait le 11 mai. Suspendues dans la chapelle, les béquilles d'un boiteux qui repartit guéri, attestant du don de guérison de Saint Gengon.
Pour les enfants, l'on procédait de la manière suivante :
"Les parents apportaient une paire de bas remplis de blé. Ce blé était versé dans un coffre se trouvant dans l'église. On mettait ensuite les bas à l'enfant qui les portait pendant neuf jours et devait marcher au bout de ce temps."
En 1659, le pape Alexandre VII accorda, pour sept ans, des indulgences aux fidèles qui se rendraient à la chapelle du saint, le jour de sa fête, le 11 mai.

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